A la question « le politique doit-il agir en ce domaine ? », notre réponse est claire : oui ! 

En effet, être libéral à notre sens, c’est-à-dire humaniste et social, interdit de sacrifier à des dogmatismes non-interventionnistes, dont on peinera à trouver le début du commencement d’une justification pratique dans l’Histoire.

L’absence d’État a toujours correspondu à des périodes de misère et d’insécurité, où les libertés réelles étaient minimales (seuls les plus forts avaient quelque liberté et ils étaient très peu nombreux) ; les conditions matérielles étaient également misérables. Le mouvement historique a avancé dans le sens du renforcement de l’État et on ne peut nier que ceci est corrélé à un progrès, tant sous l’angle des libertés que de celui du niveau de vie.

A contrario, et c’est en ce sens que nous nous affirmons comme libéraux, il est certain que les périodes d’excès d’État ont également correspondu à des périodes très sombres de notre histoire, que l’on pense au siècle dernier, lequel a battu des records en termes de massacres, ou aux royautés dites de droit divin, où seul l’éloignement permettait de ne pas être trop soumis à l’arbitraire (vu l’état des techniques, on était éloigné dès qu’on était à plus de 50km et donc les potentats ne pesaient pas trop fort).

A la question « le politique peut-il agir en ce domaine ? », la réponse sera donc oui mais avec vraisemblablement des différences notables entre les deux volets, surtout quand nous entrerons dans le concret.

Comment apporter des améliorations réelles sur les deux plans qui comptent, l’homme et la planète, tout en réglementant moins ? Voici certainement ce qui différenciera les deux volets.

 


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