Ceux qui sont un peu avancés en âge se rappelleront la vague d’optimisme qui accompagna la création puis la montée en puissance de l’Europe.

Ils se rappelleront d’abord que leurs parents avaient terriblement souffert de la guerre et que l’Europe portait l’espoir d’un paix durable.

Ils se rappelleront également qu’une petite moitié de l’Europe était sous la domination soviétique et que l’autre partie était assez dépendante des Etats-Unis. La constitution d’une union européenne apparaissait ainsi comme un moyen d’émancipation économique et de plus grande résistance à une menace de l’Est.

Enfin ils se rappelleront toutes les promesses en termes de puissance économique et des effets positifs attendus sur la croissance, l’emploi et le niveau de vie.

Ce mouvement ascendant s’est progressivement ralenti et de nombreux indices prouvent même qu’il pourrait s’inverser : échec du référendum de 2005, montée en puissance du vote anti-européen, départ du Royaume-Uni.

Les thèmes proposés seront assez classiques : analyse objective de cette panne de la construction européenne en identifiant les principales critiques, remèdes institutionnels pour réenclencher un mouvement ascendant, domaines de compétence de l’Europe et évolutions dans le temps.

Enfin, nous évoquerons l’idée d’une langue commune, car ceci pourrait être (très) facile à mettre en place tout en étant un facteur décisif de la construction européenne.

Pour cette thématique, les deux volets sont pro-Europe car c’est notre pensée commune. Les  approches pour y parvenir peuvent différer et les deux volets sont donc « refondation » et  « évolution ».

Grandes lignes proposées pour la réflexion :