REMARQUE LIMINAIRE ET CADRE GÉNÉRAL DE LA THÉMATIQUE

Nous vivons un monde paradoxal :

  • l’État et les divers régulateurs, publics et privés, interviennent de plus en plus dans le détail de court terme, en sur-réglementant la vie quotidienne des entreprises et des citoyens (alors qu’ils ne sont pas eux-mêmes des modèles de management collaboratif, de démocratie et d’efficacité)
  • en revanche (en contrepartie oserait-on dire) l’État abandonne de plus en plus son rôle régalien, en particulier dans le domaine de l’aménagement du territoire.

Malheureusement, le « marché » ne sait pas établir des plans à long terme (on peut le regretter, mais c’est ainsi), et la société s’enferme donc dans un « court-termisme » préjudiciable à tous égards, notamment sous les angles écologiques et sociaux.

Pour certains, le libéralisme c’est le laisser-faire. Pour nous, c’est agir aux bons niveaux :

  • l’État, les organes démocratiques, les citoyens pour les orientations lourdes et de long terme
  • le marché pour l’exécution et l’invention de nouvelles opportunités, qui seront à leur tour réinjectées dans le débat public pour améliorer les plans de long terme.

Dans cette thématique nous proposons d’établir des axes programmatiques en matière d’aménagement du territoire pour redonner à la société – via l’État, les organes politiques et les organes citoyens – le pouvoir de décider pour le mieux. Nota : une autre thématique s’intéressera à l’amélioration du fonctionnement de l’État et de l’ensemble de la sphère publique.

 

GRANDES LIGNES PROPOSÉES POUR LA RÉFLEXION

 

 


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