Faire une aller-retour TGV de 100-200 km une ou deux fois par semaine c’est une dépense énergétique, mais quelle est la dépense énergétique liée à 2 heures de transport en commun quotidien ?
Certes, en zone dense, on pourrait aussi travailler à son domicile et ne prendre les transports urbains qu’une ou deux fois par semaine, mais possède-t-on la pièce disponible pour travailler tranquillement à 100% comme on pourrait le faire dans une vaste demeure rurale ?
Et où se détendre quelques minutes : sur le trottoir en bas face aux pots d’échappements ou le petit square bruyant et surpeuplé, ou bien dans le jardin attenant à sa demeure rurale ou le vaste parc entourant l’hôtel d’entreprises ?
Par ailleurs, les énergies renouvelables, que ce soit le solaire, l’éolien, la biomasse, nécessitent de la surface au sol, denrée très peu disponible en zone dense. Vaut-il mieux créer des fermes photo-voltaïques en zone déserte puis l’acheminer en zone dense ou produire l’électricité sur les toits du village et la consommer localement sans perte en ligne ?
Beaucoup d’évaluations techniques seront nécessaires pour dresser un bilan énergétique sérieux d’un retour vers les campagnes et les villages.
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